Noa Khamallah de Charge définit la mobilité partagée comme des services et des ressources de transport qui sont partagés entre les utilisateurs, soit simultanément, soit l’un après l’autre. Cela inclut le transport public, la micromobilité (partage de vélos, partage de trottinettes), les modes basés sur l’automobile (autopartage, transport à la demande) et les modes basés sur le trajet domicile-travail ou le covoiturage.
Cas d’utilisation présentés par Noa Khamallah
Le transport partagé s’est énormément développé depuis nos débuts en 2014 en raison d’un regain d’intérêt pour l’urbanisme et de préoccupations environnementales, énergétiques et économiques croissantes intensifiant le besoin d’alternatives durables. Simultanément, les progrès des technologies électroniques et sans fil ont rendu le partage des actifs – et des données – plus facile et plus efficace.
Les sociétés de location de voitures, les start-ups financées par des fonds de capital-risque et les programmes parrainés par les villes ont alors proposé de nouvelles solutions allant des grands réseaux physiques aux applications mobiles.
Selon Noa Khamallah, elles sont conçues pour modifier les itinéraires, remplir les sièges vides et combiner les supports tarifaires avec des informations en temps réel sur les arrivées et les départs.
Des changements rapides
Selon Noa Khamallah, les modèles commerciaux n’ont cessé d’évoluer ; certaines startups ont fermé leurs portes tandis que d’autres sont devenues elles-mêmes des services multimodaux ; les partenariats public-privé ont été testés et étendus ; et maintenant, la pandémie de COVID-19 modifie encore le transport partagé.
En mars 2020, de nombreuses opérations de transport en commun et de nombreux services de mobilité sont suspendus ou fonctionnent selon des modalités très différentes de leurs modèles standard. Nous pensons que les services de mobilité partagée continueront à évoluer et à ajouter des options multimodales pour différents scénarios d’utilisateurs qui, dans leur ensemble, forment le cadre de transport de la mobilité en tant que service. Et les avantages sont nombreux.
- Offrir plus de choix en matière de mobilité
- Offrir des solutions pour le dernier kilomètre et le premier kilomètre
- Réduire la congestion du trafic
- Atténuation de diverses formes de pollution
- Réduire les coûts de transport
- Créer un accès équitable aux emplois et aux autres ressources
- Améliorer l’efficacité
- Offrir des choix aux personnes qui n’ont pas les moyens d’acheter et d’entretenir un véhicule.
- créer des options de mobilité accessibles pour les personnes à capacité physique limitée.
Typologie de la mobilité partagée
Les nouveaux services de mobilité offrent un continuum de choix qui couvrent de nombreux types de déplacements personnels et qui, associés à un solide système de transport public, permettent aux gens de se rendre au travail, de faire leurs courses et de se rendre dans tous les endroits où ils ont besoin d’aller dans leur vie quotidienne sans avoir besoin d’un véhicule personnel.
La typologie de la mobilité partagée donne un aperçu de la variété des modèles de services de mobilité dans un environnement pré-COVID-19. Nous fournirons des mises à jour au fur et à mesure que les secteurs public et privé apporteront des changements à long terme.
Micromobilité : qu’est-ce que c’est?
La micromobilité est un nom collectif pour les flottes de petits véhicules à faible vitesse (principalement des vélos et des trottinettes) pour le transport personnel, qui peuvent être à propulsion humaine ou électrique. “La micromobilité se trouve principalement dans les zones urbaines et est utilisée pour de courts trajets” dit Khamallah Noa.
La micromobilité est une option de premier/dernier kilomètre plus rapide que de héler un taxi, de marcher ou d’emprunter des transports en commun à faible fréquence. Les trajets typiques de la micromobilité sont de 1 à 3 miles, mais certains peuvent atteindre 10 miles, en particulier lorsqu’ils sont assistés par un moteur électrique. Les véhicules de micromobilité transportent rarement plus d’une personne à la fois.
Les trottinettes électriques
La plupart des partages de trottinettes reposent sur des trottinettes électriques (ou trottinettes debout motorisées) avec deux ou trois roues, une plate-forme sur laquelle le conducteur se tient debout, et des commandes d’accélérateur et de frein montées sur le guidon. Les trottinettes électriques assises décrivent des véhicules mécaniquement identiques aux trottinettes debout, mais fonctionnant en position assise, ce qui les rend plus utiles pour les personnes ayant des limitations physiques ou pour les déplacements plus longs.
Ces véhicules se distinguent des trottinettes motorisées plus grandes (cyclomoteurs et motocyclettes) en ce qu’ils restent généralement bien en deçà des limites légales de vitesse et de puissance et ne nécessitent pas de permis de conduire. La plupart des services sont exploités par le secteur privé.